
Un parcours renforcé par la persévérance et la détermination
Pascal Boidron
À l’âge de 12 ans,
Dans les années 70,
Fasciné par ce sport,
Il décide de transformer sa passion en vocation
Être toujours sur le terrain, être toujours en forme, c’est comme ça que décrit Pascal Boidron son quotidien sur le terrain, Pascal professeur de tennis et pádel nous raconte son histoire, de génération en génération : « J’ai décidé de me lancer dans la carrière de prof de tennis, c’était ma passion pour ce sport que j’ai eu dès l’âge de 12-13 ans et voilà qui ne m’a pas quitté».
Durant les années 70 à l’âge de 12 ans, Pascal tombe sous le charme de ce sport, après des études à l’école hôtelière, il choisit de se consacrer pleinement à sa passion. Il intègre alors le CREPS de Poitiers, où il obtient son diplôme de moniteur de tennis. Dès 1987, il rejoint le club ATGT Tours, où il enseigne depuis. Plus récemment, son amour pour ce sport le pousse à passer le diplôme d’enseignant de padel « j’ai également passé le diplôme d’enseignant de padel.» une discipline émergente qui combine tennis et squash.
Le succès se fonde aussi sur une discipline
Pour Pascal, le padel est un sport accessible et convivial, idéal pour s’amuser et s’entrainer en même temps, «Contrairement au tennis ou au squash, le padel ne demande pas une grande technicité pour commencer à s’amuser » explique Pascal. « Ce sport, toujours joué en double, favorise les interactions sociales ente hommes et femmes, ils peuvent jouer ensemble.»
Pascal s’efforce de développer cette discipline en organisant des initiations pour les débutants, des animations, et des tournois pour différents niveaux.
Un club accueillant
Pascal supervise le seul club qui dispose de terrains sous forme de pistes extérieures, une rareté dans la région. Malgré les contraintes climatiques hivernales, ces terrains attirent un grand nombre de joueurs durant la période de l’été, grâce à leur cadre verdoyant et agréable « Une autre spécificité de notre club, ce sont nos tarifs : ils sont environ 30 à 40 % moins chers que ceux des clubs privés, car nous n’avons pas le même objectif de rentabilité. Cela rend notre club plus accessible pour un public plus large, chez nous c’est 10,00€ l’heure et demi passer à 13-15€, sur paris par exemple, c’est 20€ pour 01h00 ….. Aussi les tournois
ne sont pas assez chers par rapport au clubs privées…., nous ici on prend entre 15 et 20,00€ , au clubs privés c’est 25,00€ ». Les défis et les ambitions Même si le padel gagne en popularité,
Pascal reconnaît qu’il reste encore du travail à faire pour attirer la jeunesse. Peu d’écoles de padel existent encore et les clubs privés hésitent à s’investir d’avantage dans des formations pour les enfants jugées moins rentables, «Le business se faisait auparavant sur les terrains de golf et aujourd’hui il se fait au padel, donc en fait, il y a énormément de gens entrepreneur qui viennent louer des pistes.»
Pourtant, Pascal voit en cette génération un potentiel immense pour pérenniser le développement de la discipline.
Partenariats Solides Pascal joue un rôle clé dans le rayonnement local du padel. Il est convaincu que le
padel, en tant que sport accessible et dynamique, a un avenir radieux, «on’ a un contrat avec Wilson,un partenaire commercial qui nous aide», en France les chiffres parlent d’eux-mêmes , «Par exemple, en France, le nombre de joueurs est passé de 45 000 à plus de 90 000. De nouvelles structures privées s’ouvrent chaque année pour répondre à la demande croissante.»
Un homme apprécié et inspirant
Nathalie Météo, membre du Conseil d’administration du club ATGT Tours
Déclare : « Pascal est toujours souriant et à l’écoute et patient. Il aime profondément ce qu’il fait, et cela se ressent dans son travail.» ses collègues témoignent que son attitude positive et sa grande expérience ont marqué les membres du club.
Les défis de demain Malgré son succès, Pascal reconnaît que le padel a encore un long chemin à parcourir
Pour attirer les plus jeunes. Peu d’écoles de padel existent jusqu’à présent et la formation des enfants souvent pour des raisons économiques. Cependant, Pascal reste toujours optimiste : le développement rapide du nombre de terrains couverts en Indre-et-Loire témoigne de l’engouement croissant pour ce sport.
Souleimane DIA